lundi 14 septembre 2009

Jour 15: Dimanche 13 septembre 2009 Port Mouton :








Nous avons eu une nuit exceptionnellement douce, la chaufferette aurait été superflue. Une pluie fine s’est mise a tomber durant la nuit et le dessus de l’auvent a l’air d’une barboteuse. Le résumé de la journée est assez court pour aujourd’hui, randonnées pédestres sous le crachin accompagnés par les moustiques.
On ne peut se plaindre de la température qui nous a vraiment choyé jusqu’à maintenant. Au contraire, il était temps pour nous d’expérimenter le vrai climat maritime humide de la région.
Nous avons débuté par une marche au Parc où nous sommes campé. Dès le départ, nous avons pris la mauvaise trail, probablement une déviance causé par l’utilisation de Germaine qui se révèle de plus en plus nulle pour nous diriger en Nouvelle-Écosse. On dirait tout bonnement que l’inventaire des ressources (gas, restos, etc) n’a été complété que pour les grandes villes, et encore!
Cette mauvaise trail nous amène jusqu’à la pointe de la péninsule dans une baie que j’ai surnommé : La Baie qui pue. Une bonne couche d’algues en décomposition, pleines de bibittes, recouvre la plage. Et dire que les Japonais mangent cela; peuvent bien être jaunes!
Nous récupérons Grisou au bout de 90 minutes de walkage et nous dirigeons au Parc National Kejimkujik surnommé le bout de la terre. Très bravement, nous avons opté pour la grande boucle, une randonnée de 9 km nous faisant découvrir une végétation rabougrie, j’adore ce mot, et un bord de mer fouetté par les vents et les vagues. Il semble que les moustiques adorent l’endroit et ont développé des muscles d’ailes extra-fort pour pouvoir suivre les touristes, même ceux qui marchent très vite pour leur échapper. Voulez-vous bien me dire comment il se fait qu’on ait laissé le chasse-moustique dans Grisou ??? Quelle inconscience! L’ouragan Bill est passé ici il y a un peu plus de 15 jours et son passage est bien visible en regardant la moitié des passerelles qui ont été emportés quelques centaines de pieds plus à l’intérieur des terres, beau projet de rénovation en perspective.
Il est près de 17h00 lorsque nous reprenons la route pour visiter rapidement Shelburne. Encore une fois, de vieilles maisons restaurées avec soin et amour. Nous dénichons le restaurant Sandy Dog sur le bord du port. Ils ont même l’internet ce qui nous permet de prendre nos messages en sirotant une petite bière bien méritée! N’essayer pas de by-passer leur Wi-Fi car le mot de passe comporte 26 caractères sans rapport.
Menu pour Sylvie : Salade du chef. Pour Pierrôt : Fish cakes, deux morceaux SVP! Un genre de pâté au saumon mais remplacé le saumon par de la morue et des oignons, c’était délicieux mais vraiment, deux morceaux c’était trop! D’ailleurs, le deuxième fish cake est sagement couché dans la glacière.
Coté camping, c’est moins rigolo. Pas mal moins de choix à partir d’ici. On déniche le Clyde Farm à 10 km au nord de la route principale sur un chemin de gravier. Un camping minimaliste où tous les occupants, pour la plupart des saisonniers, appellent le propriétaire par son prénom et se servent eux-mêmes à la cantine en laissant les sous dans une boîte en fer-blanc laissé sur le comptoir. Les douches se composent de deux chambres de bain privés, très propre et c’est tout.
Un peu claqués par notre journée, nous sommes arrivés vers 20h00, campés et douchés puis au dodo vers 20h30. Encore une nuit où la chaufferette sera inutile.

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