dimanche 20 septembre 2009

Jour 22: Dimanche 20 septembre 2009 Bassin Minas, fin :






Lever sous un ciel gris, c’est le déjeuner au restaurant qui nous attend. Malheureusement, on ne trouvera que le Tim Horton pour nous contenter. Heureusement qu’il n’était pas encore 11h00!
On reprend la 209 avec un cardan qui claque de plus en plus, on envisage fortement la possibilité de devoir se trouver un ti-coin tranquille pour effectuer la réparation. Sylvie a une idée; allons au Cape d’Or, je pourrai réparer pendant qu’elle se promènera dans les sentiers.
Nous n’avions pas prévu le 4,8 km de route en terre battue qui grimpe assez raide merci! Ni la surface de planche à laver qui allait replacer le cardan, du moins pour la journée. On a donc randonné tous les deux sous un vent à écorner un orignal. A cet endroit, le cape d’Or et le Cape Split forment des entraves au flot de la marée de la Baie de Fundy. Résultat? Trois courants s’y rencontrent et s’y affrontent dans la plus grosse machine à laver du monde.
A toutes les marées (6 heures et 25 minutes), le débit des marées atteint 8 km cubes d’eau ce qui est supérieur au débit de toutes les rivières du monde RÉUNIES ! Dur à croire mais c’est ça qui était écrit, je ne fais que relater. En poids, chaque marée représente 10 milliards de tonnes d’eau.
Champlain a nommé cet endroit Cap d’Or. En fait, ce sont des filons de cuivre presque pur qui effleure le long des falaises. Après Jacques Cartier et son Cap Diamant de Québec, on se rend bien compte que nos marins français avaient poché leur géologie 101 !
En rebroussant chemin, tout en descendant la fameuse pente qui est aussi raide en descendant qu’en montant, on apercoit une grosse boule noire qui court dans le chemin, ciel un ours ! Mais non, la grosse boule noire se divise en deux, ciel deux ours !! Bien entendu, on a jamais eu le temps de sortir la caméra mais croyez-nous sur parole.
Autre arrêt pour le dernier cap du Minas Channel, le Cape Chignecto où nous nous contentons d’effectuer une courte marche sur la plage car la marée monte. D’ailleurs, Sylvie en reviendra les chaussures mouillés.
Notre dernier arrêt est pour le Site des fossiles de Joggins, le plus riche au monde en ce qui concerne la période du charbon. Malheureusement, pour se promener sur la plage et explorer les falaises full-fossiles, il nous aurait fallu des habits de plongée car la marée est à son maximum.
On repasse par la ville d’Amherst que l’on arpente un peu à pied avant de quitter définitivement la Nouvelle-Écosse à 16h30 tapant.
Pour coucher, nous avons trouvé un camping-golf, le Stonehurst Family Campground, sortie 450 de l’autoroute, suivez les indications! Pas besoin de sous pour les douches! $30 pour les full hook-ups qu’on a pris because ils sont en plein soleil. En prime, le Wi-Fi 4 étoiles haute-vitesse.
J’ai réussi à attirer un peu de faune ailée sur le terrain en donnant du pain à deux canards observant Sylvie en train de faire la vaisselle. Au final, c’est plus de 30 canards qui accourent et là, on a des photos!
On reviendra probablement par le Lac Baker visiter les matantes et nous devrions être à la maison mardi soir.

4 commentaires:

  1. Salut Pierrôt,

    J'ai déjà pensé à appeler une remorqueuse pour un cardan qui claquait comme ça, en brassant un peu l'essieu sur le sens de la longueur ça peut l'arrêter de cogner pour un bout de temps.

    Bon retour

    RépondreSupprimer
  2. J'te crois pour les canards (pas trop le choix...) mais pas pour les ours.

    RépondreSupprimer
  3. Comment ça, c'est fini ?? :-(

    RépondreSupprimer
  4. Mais, mais, comment ça fini?! Et l'énigme de l'autobus alors?... Je cherche encore. Cou'don, en ai-je manqué un bout?...
    Merci pour le beau voyage illustré, c'est magnifique à lire et à regarder, et drôle en plus. Bon retour!!... Et bonne fête en retard mon D'Astous-qui-vieillit-hi-hi!
    Do xx

    RépondreSupprimer